Merci à tous pour vos commentaires sympas et vos visites toujours nombreuses.
Nous n'avons plus posté de nouvelles depuis 2 ans car la maison a été revendue en juillet 2009. Les travaux ont été finis par le nouveau propriétaire.
Ce blog prend donc FIN.
... Ou presque car il y a encore quelques bricoles à terminer et ultérieurement, un escalier sera posé permettant d'accéder au 1er étage, (qui pour le moment, est toujours en travaux). Mais nous allons déjà pouvoir nous installer dans ces pièces. Petit tour.
Fin de cette partie, 2 ans et 5 mois après avoir commencé les travaux.
L'isolation et le placo sont terminés sur le mur qui donne vers l'extérieur, nous pouvons attaquer le carrelage. Quelques photos de la progression de ce travail :
Quelques dalles simplement posées au sol, juste pour se rendre compte :
Voici le motif choisi : Un calepinage comprenant 5 dalles de tailles différentes.
Mise en place de la ligne directrice :
Et c'est parti pour l'encollage...
Un peu délicat et long : l'ajustement le le long des murs en pierre (qui ne sont pas très droits)
Quelques photos sans flash pour mieux se rendre compte des couleurs.
Nous avons du remettre d'aplomb la porte qui donne dans la cuisine car elle avait perdu son équerrage avec le temps (jeux entre les planches) et, avec l'épaisseur du carrelage, elle frottait du côté opposé aux gonds. Pas d'autre choix que de la démonter entièrement :
En prenant soin de repérer les chevilles pour le remontage :
Enfin, assembler la porte d'équerre en collant les morceaux à la colle à bois.
Cette petite opération simple à réaliser (compter 3h de travail) permet de sauver une vieille porte de manière efficace et éviter de faire le genre de connerie qu'on voit malheureusement trop souvent dans les vieilles maisons :
- Pépé ! J'en ai marre que la porte frotte !
- La porte frotte ?! Attend mémé ! M'en vais te la raboter un coup en bas moi, qu'elle va plus frotter ! Vivement qu'on ai les sous pour en acheter une moderne !
- Mais le froid passe par le haut aussi !
- Attend mémé ! M'en vais rajouter un morceau d'isorel en haut, ça va être bon !
Exemple en photo sur une porte de notre cuisine :
Les rails...
Pose des plaques de placo et des boites de dérivation...
Même en s'approchant le plus possible du mur (nous avons utilisé des fourrures à plafond pour les montants pour gagner 3 cm d'épaisseur), une partie du placard sera masquée, pas le choix... Bien sur rien ne sera vissé sur le placard.
Un petit gabarit astucieux pour faire des découpes dans le placo, ici : contour de la corniche du placard)
C'est bon pour le placo...
Place à la peinture !
Application de la sous-couche :
Et enfin avec le torchis ciré :
Sous la grosse cheminée de la cuisine, l'emplacement prévu initialement pour poser une plaque de cheminée en fonte avait été bouché par des briques et du ciment par les précédents propriétaires. Quid de la plaque en question ? Comme très souvent dans ces vieilles maisons : jetée parce que cassée, volée lors de périodes d'inhabitation, vendue, donnée... perdue.
Voici l'autre coté du mur (derrière la cheminée) : Le placard en chêne.
On retrouve le trou carré bouché prévu pour la plaque, le voici ouvert.
En parallèle, nous avons cherché une plaque de subsitition pouvant s'insérer dans ce trou. il fallait qu'elle fasse environ 90 x 90 cm. Dans les vides greniers, la quête fut vaine, on en trouve que très rarement. Chez les revendeurs de matériaux anciens, c'est hors de prix. Le hasard d'un "grand nettoyage avant mise en vente" dans une maison voisine, de l'autre côté de la rue, nous a permis, grâce à un voisin que j'en profite pour remercier ici, de mettre la main sur ceci :
Ces deux morceaux de plaque étaient posés l'un sur l'autre dans un coin de la grange. Le voisin qui s'occupait de vider la maison nous la donna.
Soit nous avions retrouvé la plaque d'origine qui avait "migré" au cours du passé de quelques maisons. Soit c'est un standard du coin, mais elle a pile la taille qu'il faut. Elle est malheureusement cassée mais c'est une sacré aubaine ! maintenant, reste à rassembler les deux parties, et ça, c'est pas une mince affaire ! Parait que ça se soude, mais souder de la vieille fonte, très riche en carbone... Un coup de fil passé à un chaudronnier me décourage d'essayer, lui en tous cas ne veut pas le faire...
Comme on a peur de rien, on tente quand même ! Un ami ammène son poste à souder. On achète des électrodes fonte - acier/fonte, on installera un four pour chaufer la fonte (mieux pour la soudure), on tentera de souder également des cornières acier pour faire des renforts...
On commence par enlever l'oxydation et les tâches à la brosse métallique, le relief apparait plus nettement :
Assez jolie cette plaque !
Ensuite, le four :
Et la soudure :
Je précise que c'était la première fois que nous tentions ce genre d'expérience... Qui s'avéra un échec !
Lorsque que nous enlevâmes les serre-joints qui tenaient plaquée la cornière contre la plaque, les points de soudure se décolèrent immédiatement de la fonte. Retour à la case départ et recherche d'une autre solution !
Ce sera finallement par vissage que nous réparâmes cette plaque. De nouvelles cornières en acier furent vissées dans des trous de diamère 6 mm, percés dans la plaque et taraudés. Là, ça tient très bien et ça ne se voit pas !
Sur la photo ci dessous, on voit à peine les cornières en haut et en bas de la plaque, vissées derrière la plaque :
Il restera ensuite à trouver une astuce pour camoufler la fente. En attendant, nous enduisons la plaque de pâte graphite grise pour la protéger de l'oxydation :
Un adhésif recouvre la fente pour éviter de graisser les bord avec la pâte graphite (dans la perspective de la boucher sans problème d'adhérence).
Nous laissons la plaque en attente pour préparer le mur à la recevoir. Tout d'abord, il faut rehauser de 5,5 cm en dessous - compter 0,5 cm pour l'épaisseur des 2 cornières + 1cm de jeu. Autrefois il y avait surement des pavés à la bonne hauteur). Quelques pierres sont retaillées...
Puis nettoyées avant d'être scellées :
Il faut également réfléchir à un système de fixation. La plaque est normalement prévue pour être encastré avec le motif côté "âtre" de la cheminée. Comme il y a maintenant un poêle sous la cheminée, le motif ne se verrait pas. On va donc tricher et tourner le motif côté salon, en déco. Comme on changera peut-être d'avis un jour, il faudra pouvoir démonter les fixatons et la retourner. Prévoir donc un système démontable.
Rénover, c'est faire du neuf avec du vieux. C'est aussi parfois faire du vieux avec du neuf. Petit tour au magasin de bricolage pour voir ce qu'on peut trouver pour faire l'affaire...
Retour avec 4 pattes de scellement en acier galvanisé et des vis ad-hoc :
Le problème c'est qu'elles font pas trop 18ème... Il faut leur faire subir une cure de vieillissement accéléré :
1ère étape : Martelage pour leur donner un aspect "fer forgé".
2ème étape : Bain d'acide chloridrique pour enlever la couche de zinc.
Les voilà ensuite :
3ème étape : Passage au feu pour la patine (10 min dans les braises du poêle juqu'à ce qu'elles soient bien rouge).
4ème étape : Les pattes et les vis sont ensuite laissées une semaine dans un fond d'eau, dehors, pour qu'elles rouillent un peu, les voici à la fin de cette séance de tortures un peu moyenâgeuses :
Elles sont ensuite séchées et cirées.
Retour à la plaque, nous l'ammenons vers son emplacement final, la voici en place callée par une palette, elle s'ajuste parfaitement, opération délicate car elle est très lourde. On ne l'a pas pesée, mais les plaques neuves de cette taille font entre 60 et 80 kg :
Et enfin fixée :
Elle est superbe ! On pourrait même se dispenser de combler la fente, mais nous allons le faire quand même avec de la résine époxy mélangée à de la limaille de fer. Une fois appliquée, la surface de la résine est lissée puis piquetée pour lui donner donner un grain proche de celui de la surface de la plaque. une fois l'ensemble recouvert de pâte graphite, on ne voit presque plus rien :
L'arrière de la plaque, qui est visible sous la cheminée, de l'autre côté du mur, a été bien sûr traité avec le même soin.
Voilà, c'était un coup de chance de retrouver cette plaque qui, en plus d'avoir les dimensions parfaites, est ornée d'un très beau motif à fleurs de lys. Une fois réparée ainsi, elle est même plus belle que beaucoup de plaques que nous avions vues à des prix extravagants chez des antiquaires.
Notez également que le carrelage est posé, mais ce sera un prochain article !
Il y a deux cheminées dans la maison, une grosse dans la cuisine et une plus petite dans ce qui sera notre salon. Au début, cette cheminée était comme ça :
Puis nous l'avons décapée :
Nous avons ensuite enlevé la couche de ciment qui recouvrait le mur :
ce qui nous avait permis de découvrir l'entré d'un ancien four...
...Entrée du four que nous avons débouchée après avoir passé le karscher pour nettoyer le mur :
Un peu plus tard, nous avons enlevé les dalles en pierre qui recouvraient le sol et dont la plus part étaient en mauvais état...
...Coulé une dalle béton et commencé les joints à la chaux entre les pierres du mur :
Nous avons ensuite remis un dallage décoratif sous la cheminée composé de vieilles dalles :
Nous avons terminé les joints à la chaux :
Une entreprise spécialisée est venue tuber la cheminée et installer une coupure thermique ainsi que des récupérateurs de chaleur vers l'étage (étage toujours en travaux pour le moment).
Voici le 1er étage au dessus de la cheminée (le conduit original en pierre n'existait plus lorsque nous avons acheté la maison).
Sur le toit, ça donne ceci :
pour finir, nous avons installé un poêle Godin rond 10 Kw tout neuf :
Voici donc la pièce idéale pour passer l'hiver près du feu en regardant la neige tomber sur le jardin !
Voici d'ailleurs les premières neiges de l'hiver...
Voici les deux dernières ouvertures de notre projet, ce sont deux fenêtres identiques de 140 x 120 cm, au 1er étage, donnant au sud sur le jardin. Une à gauche de la façade et une à droite. Elles ont été faites simlutanément.
Fenêtre du côté droit de la façade :
Il y a avait un trou servant autrefois à rentrer le foin dans les greniers de la ferme, les pierres de cette ouverture vont nous servir pour les nouvelles fenêtres :
Vue de l'intérieur :
Début du démontage du mur :
Un peu de maçonnerie pour monter le seuil de la fenêtre à la bonne hauteur :
Voici les deux pierres de l'encadrement de l'ancienne ouverture que nous avons descendues et qui vont être retaillées pour faire deux encadrements de fenêtres :
Début du travail :
Après quelques heures passées à couper ces pierres à la disqueuse, voici les montants de la 1ère fenêtre de 20 x 20 x 120 cm chacun en 3 pierres :
...Et voici enfin les montants des deux fenêtres terminés :
...Et nettoyés au karscher :
Pour les seuils de 180 cm de large, ils ont été réalisés par un vrai tailleur de pierre en grès.
Pour ces largeurs, impossible de faire de la récup, ça n'existait pas à l'époque des fenêtres aussi larges :
Tant qu'on est dans les matériaux, voici les deux lintaux en chêne, là c'est de de la vieille poutre récupérée :
Plus qu'a tout monter au 1er étage d'un coup de palan et tout assembler :
L'extérieur est en place, maintenant, fabrication des coffrages côté l'intérieur pour couler le béton.
Plus qu'à laisser sécher, décoffrer et poser les poutrelles en béton armé :
Puis terminer de maçonner au dessus du lintau :
La maçonnerie est maintenant terminée pour cette fenêtre, on referme provisoirement avec des planches le temps que les menuiseries soient terminées. Reste à évacuer les gravats.
La voici enfin quelques semaines plus tard avec la menuiserie en place :
Vue d'ensemble du côté droit de la façade sud avec les 3 ouvertures :
Avant, cétait comme ça :
Avec un peu d'imagination, un jour peut-être...
Fenêtre du côté gauche de la façade :
Même principe que la première.
Voici les pierres mises de côté :
Et le reste qui sera évacué :
(Trois remorques pour les deux fenêtres et en gardant les pierres)
Mise en place du seuil et des montants :
Et voici une fois fini avec la menuiserie :
Petite simulation de ce que pourra être un jour cette façade si elle est crépis :
Voici ce qu'elle était au début :
les squateuses de la grange cet été... C'est sympa et mignon, mais ça chie partout et quelques petits se font malheureusement bouffer par les chats...
En attendant les prochains articles sur l'avancée des travaux....
Quelques souvenirs des habitants clandestins de la maison que l'on rencontre derrière des pierres ou des poutres, au grès des démontages ou des réparations des murs...
...Ces petits animaux étaient nombreux à l'époque ou les greniers étaient remplis de foin et de sacs de céréales.
Toujours avec de vieilles planches de recup...
Mise en place et callage des planches pour qu'elles épousent les courbures des poutres, rien n'est droit mais on essaye de rattraper un peu.
Les voilà fixées :
Ensuite, remonter le mur avec des pierres :
Pour finir, la dernière rangée sera recouverte de vielles dalles en pierres, les voici avant qu'elles soient retaillées :
Note : Comme elles sont ammenés à être retaillés, nous n'avons utilisé que des dalles abimées dont les angles étaient cassés.
...Et après : Les voici retaillées aux bonnes dimensions.
Plus qu'à les sceller :
Et voilà :
Les joints sont ensuite faits sur l'ensemble du mur :
Une photo sans flash pour se rendre compte des couleurs réelles.
Histoire de se reposer un peu, nous avons scié les 20 stères de bois rentrées l'an dernier :
Et après sciage en bûches de 25 et 33 cm :
Reste plus qu'à tout ranger...
Et pour finir, on a rentré 30 stères de plus qui seront sciés dans 1 ou 2 ans !
C'est la 4ème ouverture que nous réalisons, elle se situe au 1er étage et permettra de passer de la partie ancienne de la maison à la partie recente (articles précédents).
Voici une ancienne photo du mur concerné :
- "Graoouh ! Au Boulot fainéante !"
- "Oh non, je suis trop fatiguée..."
- "Ouais, OK, j'ai compris !"
*Bon, ceux qui n'aiment pas les commentaires débiles peuvent passer directement à la 5ème photo*
D'abord, trouver l'encadrement en pierres, le voici :
Les pierres étaient entreposées dehors et sont recouvertes de terre et de mousse, un bon nettoyage s'impose avant de commencer, les voici après nettoyage (karsher + brossage à l'eau de Javel) :
Puis elles sont rentrées pour qu'elles sèchent avant d'être posées :
Le mur est démonté sur toute la hauteur :
Mise en place du coffrage pour couler le seuil. Il y a une différence de niveau de part et d'autre donc nous faisons une marche :
Taille et pose de 2 petites pierres pour rattraper le niveau :
Puis c'est au tour des grosses d'être montées :
Voici les 4 premières pierres posées :
Puis les 2 dernières :
Mise en place du linteau composé de vieilles poutres de chêne et de béton armé :
Tri et nettoyage des pierres qui vont servir à remonter le mur au dessus :
Voici l'autre côté, nous avons laissé 2 trous pour mettre en place des poutres sans avoir à recasser :
Cette porte étant terminé, nous pouvons poser les dernières poutres au plafond, les trous étaient déjà faits :
Et voilà :
Reste plus qu'à mettre en place cette vieille cheville en chêne et la structure sera terminée :
Allez, bonne nuit !
Un peu plus tard : La porte avec les joints entre les pierres :
Voici quelques photos de la suite de la construction du 1er étage que nous avons terminé à la fin de l'hiver.
Pose des panneaux en aggloméré sur la partie surplombant le garage. Les gaines électriques pourront être passées par dessous :
Vue de dessus dans notre future chambre (une fenêtre sera percée au fond) :
De l'autre côté, mise en place des entretoises entre les poutres :
Une séance photo improvisée de Zaza, la chatte que nous avons adoptée il y a 6 mois environ, nous a permis de mesurer à quel point lui avoir offert une vie meilleure l'a transformé, dans son comportement d'une part mais surtout physiquement !
La voici aujourd'hui jouant sur le toit...
...Et voici le fantôme que nous avions récupéré au refuge SPA, maigre, le regard vide, elle ne nous regardait jamais dans les yeux, était toujours sur la défensive... Sans commentaire...
Je rapelle que cette chatte a été maltraitée jusqu'à l'âge de 6 mois environ puis confié au refuge SPA où elle est restée 6 mois enfermée avant que nous l'adoptions. Chose importante, elle n'a plus eu aucun problème de santé alors que le refuge nous avait confié avoir beaucoup dépensé pour elle en frais vétérinaires durant son séjour, nous l'avions d'ailleurs récupéré malade (voir article du 19 aôut dernier).
En aménageant les anciens greniers à foin de la ferme, nous pouvons gagner entre 90 et 120 m2 suplémentaires (selon que nous aménagions sur 1 ou 2 niveaux, la réflexion est en cours, ce sera très probablement sur 2 niveaux, donc environ 120 m2 de plus, ce qui portera la surface habitable à environ 210 m2).
Voici un aperçu du volume disponible. Nous percerons deux grandes fenêtres donnant sur le jardin, au sud, pour faire rentrer la lumière dans cet espace pour le moment fermé.
Les poutres en sapin (brutes) pour le sol :
Et rabotées (car apparentes) pour le plafond (section 15 x 20) :
Début des travaux (confiés à une entreprise), fabrication d'une semelle en béton armée pour supporter le mur :
Le mur monte progressivement...
Fabrication d'un "faux" linteau en chêne à partir de vieux morceaux de poutres et de planches. Un petit travail du dimanche (pour lequel j'ai eu la flemme de faire des photos de détails lorsque je l'ai fabriqué) que les maçons ont ensuite scellé dans le ciment au dessus de la porte. Ce faux linteau se présente come un coffrage dans lequel sont vissé des tires-fonds dépassant à l'intérieur et destinés à être noyés dans le béton pour que le bois tienne bien... Comment faire du vieux avec du neuf.
Arrasement des murs avant de poser les poutres :
Pose des premières poutres du plafond :
Le ciment est sec, voici le linteau en chêne qui restera apparent bien sûr, une fois les finitions faites.
Vue d'ensemble une fois toutes les poutres posées en haut et en bas. Elles ne sont pas encore scéllées.
Le mur ci-dessous restera en pierres apparentes, il faudra sceller les poutres très proprement avec des pierres. Nous le ferons nous même.
Comme le montre la photo ci dessous, le poteau carré en agglomérés destiné à renforcer la tenue de la charpente (qui figure sur les photos du début avant travaux) a été avantageusement remplacé par les poteaux en chêne qui resteront apparents.
L'arrivée de l'escalier pour accéder au 1er étage, la semelle a été faite en retrait pour permettre de rehauser le mur avec des pierres sans que que la semelle ne soit visible :
A suivre...
La maison étant mitoyenne, nous n'avions pas d'accès véhicule au terrain. Une deuxième porte au fond de la grange s'imposait pour pouvoir passer le tracteur notament.
Voici le mur qui va être ouvert :
Un premier trou est percé pour passer les madriers, tenu par des étais, qui soutiendrons le haut du mur. C'est toujours une opération délicate d'ouvrir ces murs.
Pour tout ce travail, c'est une entreprise de maçonnerie qui est intervenue.
Vue de l'intérieur :
Une fois l'ouverture faite, le linteau est posé. C'est un linteau composé de 3 poutrelles de béton armé précontraint cachées par une vieille poutre en chêne côté extérieur et une planche côté intérieur.
Le mur est ensuite démonté jusqu'en bas.
Voilà ce que ça donne côté intérieur avec la vieille planche (pas assez de largeur pour mettre une deuxième poutre) :
Le seuil en béton armé est coulé :
Le mur est maintenant reposé sur le linteau et les montants de la porte son coffrés pour être coulé avec du ciment. Nous aurions aimé mettre des vieilles pierres également sur les montants, comme pour les portes déjà ouvertes, malheureusement cela demandait d'ouvrir plus largement le mur (les peirres faisant 25-30 cm d'épaisseur), ce qui était techniquement très délicat compte tenu de la faible largeur dont nous disposions pour la porte. Cela aurait fragilisé le mur.
Le gros du travail est maintenant terminé.
Afin de donner un peu de cachet à cette porte, j'ai demandé aux maçons de meuler les angles des montants...
... Afin de les recouvrir de pierres.
Leur action s'arrête là, le reste, c'est nous qui l'avons fait.
L'encadrement est maintenant terminé. C'est un compromis acceptable entre l'ancien est le moderne. Ca se verra que cette porte n'est pas d'origine mais elle s'intègre quand même assez bien dans l'ensemble. Nous envisageons à terme de faire réaliser un crépis à l'ancienne sur la maison, le ciment ne se verra plus, seules les pierres et la poutre seront apparentes.
Quelques temps plus tard, le menuisier est venu poser la porte en chêne avec deux vitres en losange comme c'est la tradition dans la région. Elle sera lasurée au printemps.
Nous pouvons maintenant faire rentrer et sortir le tracteur !
Vraiment pas motivé pour continuer le blog en ce moment. Les travaux, par contre, ont avancé doucement cet été, c'est le principal !
Les photos sont archivées un peu partout, faudra que je fasse le tri pour vous montrer tout ça.
Aujourd'hui cétait la vidange du circuit de refroidissement du tracteur, j'en profite pour vous présenter cette brave bête de somme qui a déjà charrié une bonne vingtaine de m3 de gravas depuis que nous avons acheté la maison.
C'est un Massey-Ferguson MF30 de 1965. Pour les connaisseurs et amateurs :
4 cyl en ligne type Perkins (diesel) de 1753 cm3
Refroidissement par eau
30 cv à 2400 tr/min
8 vitesses
"Parfaitement adapté aux petites et moyennes exploitations" vante la notice d'entretien d'époque !
Ce tracteur nous a été vendu par le fils de l'ancienne propriétaire, il s'en est servi essentiellement pour aller chercher ses affouages. Il a donc assez peu servi, 7200 heures au compteur en 42 ans.
Il a toujours couché sous abris et est en parfait état de marche, pas de rouille. Hormis quelques bricoles à refaire ici et là comme toutes les vieilles machines, un travail a faire sur les freins, rien de méchant j'espère, on fera ça au printemps certainement. D'ici là, il va rester dormir dans sa cabane.
Suite à la mort de Maline et à la profonde tristesse de Gus (ben si, visiblement très affecté, surtout qu'il était là lorsqu'on l'a trouvé morte) et la notre, nous avons décidé de reprendre une chatte et de faire une bonne action.
Voci donc Elsa.
Elsa (nous n'avons pas choisi ce nom) vient d'un refuge SPA, elle a 16 mois, (c'est le hasard, nous l'avons découvert en lisant son carnet de santé, elle est née au même moment que Maline, début avril 2006, ce n'était absoluement pas un critère de choix).
C'est notre première expérience d'adoption et nous l'avons depuis début juillet. Elle est grise tigrée, avec du blanc sous le ventre et elle passé la moitié de sa vie en prison (d'où les rayures probablement ?)
Les refuges pour animaux, c'est un peu la cours des miracles, La forte densité de bestioles (et beaucoups de vieux chats miteux) entretient les myasmes de tout poils. Pourtant le refuge semblait bien tenu.
Bien que vaccinée contre tout elle nous a enchainé un vilain coryza pendant 3 semaines, des kistes (apparus et disparus mystérieusements) et une belle attaque d'eczema au niveau du cou (d'ou le beau colier rouge de la photo - en fait une bande d'ectoplasmes (comme disait le Capitaine Haddock)) pour ne pas qu'elle s'écorche en se grattant). Sans compter l'odeur abominable d'urine de chat qu'elle a portée dignement pendant au moins 2 semaines.
Bref, il ne fallait pas se décourager et tenir bon ! Aujourd'hui elle est libre et a tout compris à la chatière, elle sent bon et va beaucoup mieux, encore quelques vomissements mais on y croit ! Dès que nous l'avons lachée dans le jardin, elle s'est mise à brouter comme un mouton pour se purger !
Et avec Gus ? Bah, ça se passe toujours bien avec Gus !
Histoire de dire qu'on a fini un deuxième mur, voici le mur qui fait face aux placard en chêne :
Au tout début c'était comme ça (après décrépissage toutefois) :
Ensuite on a fait la première ouverture (voir 2006) puis enlevé les planches du plafond...
On a décapé les murs et les poutres...
Refait le plafond...
Consolidé les murs...
Coulé la dalle dans la chambre à four (derrière la porte) et commençé les joints...
Continué les joints (compter 6 heures au m2 - mais je suis pas très rapide)
Pour en voir la fin environ 54 heures après... Ben oui, 9m2...
Côté sud :
Et côté nord (fait cet hiver) :
Il reste encore le mur est qui sera en pierres apparentes, pour le mur ouest, placo et isolation !
